« Une différence doit être marquée. Un enfant est un enfant. Toi un adulte. »
« Il est important que l’enfant connaisse la frustration. »
« Avec une relation d’égal à égal, faut faire attention à ne pas tomber dans la relation copain-copain. »« En haut, il y a les parents, et ensuite les enfants. »
« A la fin ce sont bien les parents qui décident. »
Voilà les commentaires mitigés sur mon opinion par rapport à une relation équitable et égalitaire avec nos enfants.
Ce post fait suite à celui sur les différences entre les parents d’hier et ceux d’aujourd’hui. Si tu ne l’as pas encore lu, je t’invite à aller y jeter un coup d’œil 😉
Voilà la question qui dérange finalement : L’enfant est-il égal à l’adulte ?
ÉVIDEMMENT, TOUT LE MONDE VA DIRE OUI
Mais en pratique, on voit bien que ce n’est pas si évident que ça, vu qu’une disait qu’une différence devait être marquée et qu’une autre répondait que les parents devaient avoir le dernier mot et la décision finale.
Je vais mettre les pieds dans le plat…
AS-TU DÉJÀ ENTENDU PARLER D’ADULTISME ?
C’est le fait de penser qu’un adulte a d’office une supériorité sur l’enfant de par son statut et donc que l’enfant lui serait inférieur.
Il ne s’agit pas de laxisme.
Il ne s’agit pas de laisser l’enfant faire tout ce qu’il désire.
Il ne s’agit pas de ne fixer aucune limite.
Simplement se questionner sur le fait que l’on considère souvent que l’enfant ne sait pas, ne peut pas. Alors nous devons faire à sa place pour son bien, dans son intérêt.
Il s’agit donc de prendre des décisions pour lui, à sa place, sans lui demander son avis. De lui imposer des choses parce que « c’est comme ça », « il faut le faire ».
Est-on réellement obligée de les forcer à mettre leur manteau s’ils ne le souhaitent pas ?
A se moucher le nez ?
A participer à une activité ?
A goûter les aliments ?
…
En disant ça, je ne juge personne. Soyons clair !
Moi la première je fais preuve d’adultisme aussi, c’est normal.
L’important est questionner certains de nos comportements que l’on fait par habitude, par automatisme et sans trop réfléchir.
COMPARONS MAINTENANT À D’AUTRES DISCRIMINATIONS
Pour que ce soit encore plus flagrant et percutant, comparons avec d’autres formes de discriminations avec les commentaires que j’ai reçu suite à ma publication :
- le sexisme : « Une différence doit être marquée. Une femme est une femme. Toi tu es un homme ». « En haut, il y a les hommes, ensuite les femmes ». « A la fin, ce sont bien les hommes qui décident ».
- le racisme : « Une différence doit être marquée. Un noir est un noir. Toi tu es blanc ». « En haut, il y a les blancs, ensuite les noirs ». « A la fin, ce sont bien les blancs qui décident ».
Ça me donne des frissons d’écrire ça tellement je suis indignée !
Mais les exemples sont volontairement provocateurs pour que nous nous rendions compte que finalement la discrimination envers les enfants est complètement banalisée.
Tu es penses quoi ? L’enfant est-il égal à l’adulte ? Sous certaines conditions ?
Soyons donc clairs. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse à ces questions. Tout le monde a le DROIT d’avoir un avis différent à ce sujet. Et surtout à le droit de changer d’avis !
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